Alors qu’il s’apprête à sortir son huitième album, Eminem est à nouveau accusé d’homophobie. En cause les insultes en références aux "faggots" et aux "mecs gay" dans son nouveau single, Rap God.
"I'll be able to break a motherfuckin' table over the back of a couple faggots and crack it in half". Comprendre : "Je serais capable de casser une putain de table sur le dos d'un couple de pédales et de la casser en deux". Signé Eminem. Alors qu’il effectue son grand retour, voilà que le rappeur s’offre une nouvelle polémique avec "Rap God", un single un brin mégalo accusé d’être ouvertement homophobe.
S’il écrit qu’il est non pas le roi du rap mais son Dieu, ce sont surtout les insultes irrévérencieuses qui choquent et qui font grincer des dents : "le petit mec qui ressemble à un gay" ou encore "tellement gay que je ne peux presque pas en parler avec une tête d’hétéro" passent mal.
La vieille rengaine
Ce n’est pas la première fois que le rappeur à la plume acerbe est taxé d’homophobie. En 2001, pour s’excuser de son utilisation massive du mot "faggots", (tapette) et de ses propos anti-gays, il avait invité Elton John à monter sur scène avec lui sur le titre "Stan" pendant la cérémonie des Grammy Awards. En 2010, il avait même pris ouvertement position en faveur du mariage gay déclarant "Si deux personnes s'aiment, où est le problème? Je crois que tout le monde devrait avoir la possibilité d'être sur un pied d'égalité dans le malheur".
La polémique ne semble, toutefois, pas enrayer la machine Eminem qui sortira son huitième album "the Marshall Mathers LP2" le 5 novembre prochain. Le single "Rap God", troisième extrait, vient de dépasser les 14 millions de vues sur YouTube en quatre jours, et il est déjà classé numéro un iTunes aux Etats-Unis.
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